jeudi 5 février 2015

Pour toi...

Texte écrit en pensant à un jeune homme envolé pour un ailleurs au lendemain de ses 20 ans, que je considère comme une de mes âmes sœurs.
Pour toi, Florent…


Hier,

Même quand le monde s'effondrait autour de moi,
je ne pouvais m'empêcher de penser à toi !
Tu sais, il n'est plus celui qu’il était,
mais ton absence était bien plus insupportable
que regarder les gens se déchirer,
non, pour moi ce n'était plus vivable !

Tu m'as quittée,
tu n'es plus de ce monde,
alors qu'il parte en lambeaux,
peu importe,
Tu n'en fais plus partie,
tu n'es plus là,
c'est un supplice,
sans toi, je ne suis rien.

L'univers a perdu de son charme et de sa beauté,
les couleurs se sont fanées, la déprime m'inonde,
je n'apprécie même plus le chant des oiseaux,
plus rien ne compte.
Tout ce qui faisait mon bonheur s'est enfui,
la vie n'a plus aucun éclat,
je m'enfonce dans divers vices,
comment aller bien ?


Et un jour,

J'ai survécu,
je me suis relevée,
le tourbillon a tout emporté,
rien n'est absolu !

J'ai survécu,
non sans difficulté,
Brisée plusieurs fois,
j'ai retrouvé la joie.
La Vie s'est à nouveau invitée,
rien n'est absolu !

La peine ne s'est pas envolée,
mais je m'y suis habituée.
Il était juste temps,
de ressentir l'empreinte du vent,
plus de nuage à l'horizon
le retour du soleil et de ses rayons.

Avec de l'audace,
rien ne s'efface,
mais la Vie reprend ses droits,
et j'ai retrouvé la foi !

Tu n'es plus là,
mais pour tes idées, tes espoirs,
je me dois de continuer,
et participer à la restauration du monde,
de cet univers que tu chérissais tant !
Je n'abandonnerai pas,
je vais y croire,
Je sais à présent quel rôle jouer,
je reviens sur les ondes,
Je t'en fais le serment !


Aujourd'hui,

J'ai séché mes larmes.
J'ai pansé mon cœur,
Tu n'es plus une souffrance,
mais un merveilleux souvenir,
Une Étoile de plus dans le firmament.

Je lève les yeux vers le ciel et je souris...


© Erika Cazaux, 2012

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