dimanche 5 juin 2016

Et si nous jouions la Vie ?

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La Vie...
Un vaste sujet qui fait couler beaucoup d'encre, qui nous fait réfléchir à la condition humaine, qui nous empêche parfois de rejoindre les bras de Morphée, et qu'il est commun d'incriminer. Ne dit-on pas souvent que la Vie est difficile ? injuste ? cruelle ? ; et aussi que "La vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la vie" ?

Est-elle vraiment responsable de tous nos malheurs ? 

Au fond, qu'est-ce que la Vie ?


J'ai pour habitude de me présenter comme une amoureuse de la Vie, substantif auquel je mets d'ailleurs une majuscule quand il évoque cette force qui nous dépasse, cette force créatrice et destructrice en même temps. Il me semble en effet que la Vie peut être envisagée comme un continuum allant de la création à la destruction. Et ce continuum, je ne le considère pas linéaire mais cyclique. La Lune passe par différentes phases en un mois environ, il en est de même pour la Vie, pour des périodes plus ou moins longues. L'un des meilleurs exemples se trouve dans la Nature : le changement des saisons. 
L'espoir d'un lendemain meilleur est toujours permis, rien n'est définitif, tout est destiné à évoluer.
Voilà un autre thème qui m'est cher : le Destin / un destin / une destinée.
Quelle est la part du Destin et celle du libre-arbitre, dans une trajectoire existentielle ? 
Est-ce que d'avoir un destin empêche de choisir son chemin ? 
Quelle est la différence entre un destin et une destinée ?


Je voudrais expliciter ce que j'entends par :



Après des années d'étude de la psyché humaine et de tout ce qui nous entoure, j'en suis arrivée à penser que :

La Vie, par ses nombreux défis, nous pousse malgré nous à nous dépasser. Chaque obstacle qu'elle place sur notre chemin nous oblige à agir autrement que prévu, à emprunter des sentiers que nous ne nous serions jamais sentis capables d'envisager, et si telle est notre destinée, nous sortons plus forts de cette expérience.
La vie n'est pas un long fleuve tranquille, au contraire, elle est plutôt, pour beaucoup d'entre nous, un océan agité qui, par ses remous, fait régulièrement remonter à la surface des sentiments que nous préfèrerions ensevelis. Il n'empêche que les tempêtes ont toujours une fin, et qu'une fois passées et dépassées, le calme revient. Il se peut que nous soyons épuisés ; alors rien de tel qu'un bon repos et nous voilà rechargés pour une prochaine aventure !

Par la proposition Et si nous jouions la Vie ?, je souhaite encourager ceux qui le veulent à porter un regard neutre sur les défis, les épreuves, les expériences, les vagues, les mouvements qui animent nos trajectoires existentielles. 
Il est fréquent de critiquer sévèrement les défis que nous soumet la Vie, or ils se révèlent la plupart du temps riche d'enseignements et nous permettent d'évoluer en tant qu'Être humain. Que serait l'Homme sans cette adaptation requise qui le conduit à inventer de nouvelles techniques, méthodes, technologies, et à acquérir de nouveaux savoirs qui rendent notre quotidien plus confortable ?

Dans ce cas-là, la Vie ne serait-elle pas une danse ? un jeu ?

Et si la Vie était bienveillante, et son seul but était l'épanouissement de chaque être vivant ?

Certains pourront me contredire, citant des situations et événements dramatiques : maladies, souffrances, handicaps, disparitions de nos êtres chers, crimes contre l'humanité..., pensant que j'ai dû être épargnée pour en venir à une telle conclusion. Il m'arrive de m'appuyer sur mon vécu, néanmoins ce blog n'a pas de visée autothérapeutique, si je puis dire ainsi, mes expériences servent donc seulement à enrichir les réflexions existentielles proposées. En revanche, sachez que ce n'est, en général, pas sans raison que nous naissons avec un questionnement existentiel prégnant, même si nous ne la connaissons pas toujours et qu'elle s'étend peut-être au-delà de cette incarnation humaine...
La bienveillance de la Vie ouvre par conséquent un débat compliqué, j'en ai bien conscience, auquel il est difficile d'apporter une solide argumentation scientifique, elle relève davantage du domaine de la croyance. Par ailleurs, je tiens à préciser que je ne tiens pas, en général, de discours religieux. Je crois en la Vie, c'est pourquoi je qualifie les questionnements proposés d'existentiels. Je ne la personnifie pas, pour moi, elle est le cycle naissance-mort-renaissance. Il n'empêche que ce mot peut être transposable selon vos croyances...

Il me semble donc plus intéressant d'orienter le débat sur ce qui, en tant qu'être humain, est de notre ressort.
Il est des situations pour lesquelles l'Homme peut agir, s'impliquer dans le but d'améliorer les conditions de vie de sa grande famille terrestre, et il est des événements qu'il ne peut que subir : accepter ce qui se présente à lui étant la seule option. Et si ce qui faisait de nous l'Être humain que nous sommes, c'était la manière dont nous accueillons ce qui peut paraître parfois insurmontable, innommable et qui a une raison d'être qui dépasse notre conscience ?
La Vie nous défie constamment, c'est certain, mais elle offre aussi tellement de beauté, de joie, d'amour, pour peu que nous regardions avec notre Âme. Et si aujourd'hui nous nous émerveillions de la magie d'être vivant ? Ne chasserait-elle pas les nuages qui encombrent notre esprit ?

Afin d'illustrer et d'éprouver mes convictions au sujet de la Vie, j'ai ressenti le besoin et le désir de partager des réflexions existentielles ainsi que d'écrire des romans. Ils mettent en scène des personnages ordinaires expérimentant des épreuves que la Vie place sur la route de tout un chacun. 


Maintenant que vous avez un aperçu de ma conception de la Vie, accepterez-vous de la jouer avec moi ?
Si le cœur vous en dit, chers amis-papillons, n'hésitez pas à commenter sur ce blog, ou à me rejoindre sur Facebook, Instagram, Pinterest et Twitter, pour entamer des discussions existentielles enflammées. J'ai très envie de savoir comment résonne en vous cette réflexion. Et je vous donne rendez-vous pour les prochains dans les jours à venir.

Avec tout mon amour,
Erika

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